lundi 28 août 2017

Portraits-1

Ces quelques portraits ont été réalisés en utilisant The Gimp pour en simplifier le graphisme, puis vectorisés avec autotracer et enfin finalisés avec PSTricks.
Les fichiers utilisés ont été regroupés dans le dossier :
Le fichier zippé les contient tous.
En voici trois :
Schopenhauer
Roger-Pol Droit, sous le titre “Bonne humeur suffit à tout”, dans “Le Monde des livres” du vendredi 2 février 2001 présente et commente avec un humour délicieux l’édition de “L’art d’être heureux à travers cinquante règles de vie” d’Arthur Schopenhauer, édité et présenté par Franco Volpi, traduit de l’allemand par Jean-Louis Schleqel aux éditions du Seuil.
Voici le début de l’article de Roger-Pol Droit avec les citations de Schopenhauer.
À un homme qui a écrit « une vie heureuse est une contradiction dans les termes » on n’imaginerait pas demander des conseils pratiques pour construire son bonheur. Oser parler de bonheur à Schopenhauer aurait même paru, au premier regard, plus ou moins inconvenant. Il a multiplié à son propos formules assassines et affirmations sans nuances, On n’a que l’embarras du choix. Par exemple : « Par nature, la vie n’admet point de félicité vraie, elle est foncièrement une souffrance aux aspects divers, un état de malheur radical. » Et ce malheur est véritablement interminable : « Les efforts sans trêve pour bannir la souffrance n’ont autres résultats que d’en changer la figure. » Ce n’est pas un hasard si ce philosophe est l’inventeur du terme “pessimisme” et l’auteur de ce constat fantastique : « Aujourd’hui est mauvais, et chaque jour sera plus mauvais – jusqu’à ce que le pire arrive. »
Pessoa
Fernando Pessoa dans ``L’intranquillité'' traduit par Françoise Laye, paru aux éditions Christian Bourgois.
page 34 : [...] « Je sais bien qu’il est aisé d’élaborer une théorie de la fluidité des choses et des âmes, de percevoir que nous sommes un écoulement intérieur de vie, d’imaginer que ce que nous sommes représente une grande quantité, que nous passons par nous-mêmes, et que nous avons été nombreux... Mais il y a autre chose ici que ce simple écoulement de notre personnalité entre ses propres rives : il y a l’autre, l’autre absolu, un être étranger qui m’a appartenu. Que j’aie perdu, avec l’âge, l’imagination, l’émotion, un certain type d’intelligence, un certain mode des sentiments - cela, tout en me peinant, ne me surprendrait guère. Mais à quoi est-ce que j’assiste lorsque, me relisant, je crois lire un inconnu, venu d’ailleurs ? Au bord de quelle eau suis-je donc, si je me vois au fond? »
« Il m’arrive aussi de retrouver des passages que je ne me souviens pas d’avoir écrits - ce qui n’est pas pour surprendre - mais que je ne me souviens même pas d’avoir pu écrire - ce qui m’épouvante. Certaines phrases appartiennent à une autre mentalité.
C’est comme si je retrouvais une vieille photo, de moi sans aucun doute, avec une taille différente, des traits inconnus - mais indiscutablement de moi, épouvantablement moi.
»
page 47 : [...]« La lassitude de toutes les illusions, et de tout ce qu’elles comportent - la perte de ces mêmes illusions, l’inutilité de les avoir, l’avant-lassitude de devoir les avoir pour les perdre ensuite, la blessure qu’on garde de les avoir eues, la honte intellectuelle d’en avoir eu tout en sachant que telle serait leur fin. »
Li Qingzhao

Traduit par Camille Loivier dans “Le nouveau recueil” n◦72 de Septembre-Novembre 2004.

Brume légère, nuages lourds assombrissent l’interminable jour
le bâton de camphre dans l’animal d’or brûle encore
la fête du Double-Neuf est déjà de retour
sur l’oreiller de jade derrière le paravent de soie
le milieu de la nuit m’apporte enfin un peu de fraîcheur
à la palissade de l’est je lève ma coupe de vin le crépuscule s’éteint
un parfum sourd pénètre ma manche
rien ne dit que je n’en perdrais pas l’esprit
le store s’enroule autour du vent d’ouest
ma vie plus maigre qu’un pétale de chrysanthème.


mardi 22 août 2017

Intersections de cercles, de droites et autres objets

Coloriser l’intersection de deux familles de cercles ou de courbes en général, est un problème délicat avec PStricks. Pourtant postscript possède une instruction qui permet de le réaliser facilement, mais elle n’a pas été intégrée dans PStricks par son auteur T. Van Zandt, il s’agit de strokepath.Deux commandes permettent de coloriser les intersections de 2 familles de cercles ou de cercles et de droites.Une autre commande permet de coloriser les intersections d’une famille de cercles enveloppe d’une cardioïde. La quatrième commande permet de décorer l’intérieur du contour des caractères
d’un texte en donnant une certaine épaisseur aux contours des lettres.
Le package pst-intersection contient ces commandes.
Toujours sur cette idée de décorer l’intérieur du trait d’un objet quelconque (décrit par les commandes de PSTricks ou image décrite par un code postscript), la dernière partie montrera que cela est possible avec la commande de PSTricks \begin{psclip}...\end{psclip}.

Le package et la documentation sont dans le dossier :
Le fichier zippé contient tous les fichiers.
Quelques images extraites de la documentation :







Sur la cardioïde comme enveloppe de cercles et sur ce blog :

http://pstricks.blogspot.fr/2014/05/cardioide-comme-enveloppe-des-cercles.html
http://pstricks.blogspot.fr/2014/06/cardioide-comme-enveloppe-des-cercles.html

samedi 12 août 2017

Images autour d'un cube : une idée de Gilg Juergen

Une idée développée par Gilg Juergen : faire tourner une image sur 4 faces d'un cube dessiné en perspective cavalière.
Pour le dessin du cube et l'affichage des images sur les faces, c'est le package pst-pers qui est utilisé :

Le dossier :
contient les fichiers sources et les images des animations ainsi qu'une version du package pst-pers.  Le fichier zippé les contient tous.

mardi 8 août 2017

Texte et image sur une surface paramétrée (3)

Dans cette version (2.2) Les calculs pour la rotation d'un texte ou d'une image autour d'un seul  axe sont assez rapides, par contre les calculs pour une  combinaison de rotations sont toujours lents et à éviter si le texte est long ou l'image très complexe.

On peut diminuer le temps de calcul en choisissant un nombre de divisions petit pour chaque lineto du dessin original avec l'option [divisions=5] (valeur par défaut).
Le package est constitué de 3 fichiers :
pst-txtimg.sty
pst-txtimg.tex
pst-txtimg.pro

Les fichiers sont toujours au même endroit :
Le ficher zippé les contenant tous.
Est-il possible de donner un peu plus d'ampleur à Laurel et un peu moins d'embonpoint à Hardy en projetant leur image respective sur la surface adéquate ?

samedi 5 août 2017

Texte et image sur une surface paramétrée (2)

Il est possible d'appliquer les rotations 3D autour des axes. La nouvelle version est toujours au même endroit :
Écrire sur un ruban de Möbius :
Note : les calculs pour la rotation d'un texte ou d'une image autour de Oz sont assez rapides, par contre les calculs pour des rotations autour des 2 autres axes ou d'une combinaison de rotations sont lents et à éviter si le texte est long ou l'image très complexe.

Je n'ai pas retrouvé l'origine de ce texte, pourtant en principe je note les sources des citations que je recopie.Le listing suivant est à compiler selon la procédure habituelle : LaTeX -> dvips -> ps2pdf

C'est un peu long (288 pages)

\documentclass[pstricks]{standalone}
\usepackage{pst-txtimg}
\begin{document}
\multido{\i=0+-5}{288}{ %
\begin{pspicture}(-10,-10)(10,8)
\psframe(-10,-10)(10,8)
\psset{viewpoint=100 0 50 rtp2xyz,Decran=100,lightsrc=viewpoint,scale=0.5 2.5,PSfont=Helvetica-Bold}
\pstVerb{/a1 0.075 def /h1 1 def}%
\defFunction[algebraic]{spiralelog}(u,v)%
  {e^(a1*u)*cos(u)}
  {e^(a1*u)*sin(u)}
  {h1*v}
\psTextSurface[text={La pensée n’est qu’un tressaillement, dit Meng Fai. Et la parole un combat inutile. Ta vérité se tient au-delà de leurs pouvoirs.
C’est au travers des surfaces lisses qu’on peut voir le fond des lacs. La parole est ce vent qui les ride.},function=spiralelog,fontsize=15,fillcolor=black,visibility=true,linestyle=none,RotZ=\i](0,0)
\end{pspicture}
\newpage}
\end{document}








mercredi 2 août 2017

Texte et image sur une surface paramétrée

C'est une généralisation du package précédent :
 http://pstricks.blogspot.fr/2017/07/texte-et-image-sur-une-surface-zfxy.html
qui n'utilisait que des surfaces définies par une équation cartésienne z=f(x,y). Les surfaces paramétrées englobent les surfaces z=f(x,y).
Les exemples précédents seront donc à adapter à cette nouvelle version. Tous les fichiers sont dans le répertoire :
Le fichier zippé les contenant tous.
Je rappelle que le package pst-txtimg est une extension  du package pst-solides3d.
Une animation et quelques images extraites de la documentation :
Écrire un poème autour d'un tore. Le titre du poème est "La maigreur d'un pétale" de Li Qingzhao
traduit par Camille Loivier dans "Le nouveau recueil" n°72 de  Septembre-Novembre 2004.


Brume légère, nuages lourds assombrissent  l'interminable jour
le bâton de camphre dans l'animal d'or brûle encore
 la fête du Double-Neuf est déjà de     retour
sur l'oreiller de jade derrière le paravent de soie
le milieu de la nuit m'apporte enfin un peu de fraîcheur
à la palissade de l'est je lève ma coupe de vin le crépuscule s'éteint
un parfum sourd pénètre ma manche
rien ne dit que je n'en perdrais pas l'esprit
le store s'enroule autour du vent d'ouest
ma vie plus maigre qu'un pétale de chrysanthème.



\documentclass[pstricks]{standalone}
\usepackage{pst-txtimg}
\begin{document}
\begin{pspicture}(-7.5,-4)(7.5,4)
\psframe(-7.5,-4)(7.5,4)
\psset{viewpoint=100 40 10 rtp2xyz,Decran=250,lightsrc=viewpoint,scale=1 1}
\defFunction[algebraic]{TORUS}(u,v)%
  {(1+ 0.5*cos(u))*cos(v)}
  {0.5*sin(u)}
  {(1+ 0.5*cos(u))*sin(v)}
\psSolid[object=surfaceparametree,
 linecolor={[cmyk]{1,0,1,0.5}},
 base=0 2 pi mul 0 2 pi mul ,
 fillcolor=cyan!20,
 ngrid=72 72,grid,
 function=TORUS]
\psTextSurface[text={Brume légère, nuages lourds assombrissent  l'interminable jour
le bâton de camphre dans l'animal d'or brûle encore
 la fête du Double-Neuf est déjà de     retour
sur l'oreiller de jade derrière le paravent de soie
le milieu de la nuit m'apporte enfin un peu de fraîcheur
à la palissade de l'est je lève ma coupe de vin le crépuscule s'éteint
un parfum sourd pénètre ma manche
rien ne dit que je n'en perdrais pas l'esprit
le store s'enroule autour du vent d'ouest
ma vie plus maigre qu'un pétale de chrysanthème.},function=TORUS,fontsize=10,RotationAngleText=4.75,fillcolor=black,linestyle=none](0,0)
\end{pspicture}
\end{document}